Comment ajouter un commentaire

samedi 5 avril 2014

"Regarde les Lumières, mon Amour !" d'Annie Ernaux

Depuis un certain temps, je tourne autour de cette auteure sans me décider à acheter un de ces livres. J'ai été attiré par la photo de couverture du livre de la collection Quatro édité par Gallimard montrant une jeune fille, très jolie, aux longs cheveux libres, qui regarde un lointain. Et puis en librairie, j'ai feuilleté ses oeuvres, lu des pages au hasard. 
Non pas encore !
Cette semaine de voir partout la promo pour ce opuscule, et convaincu par une femme dont j'aime l'enthousiasme à s'emparer d'une oeuvre, je me suis décidé.
Bien mal m’en a pris ! Quelle désillusion ! Livre aux propos grotesques écrit avec l’encre du mépris. Une suffisance et une malhonnêteté intellectuelle rare ! Annie Ernaux n’a fait ni oeuvre sociologique (on lui attribue cette compétence) ni oeuvre littéraire.
Mais, entrons dans le sujet. Elle fréquente l'hypermarché Auchan de Gercy, qui fait partie d'une très vaste zone d'activité. AE comprend que dans ces zones vont les classes moyennes et populaires (c'est-à-dire 90% des français).

Voilà ce qu'il y a dans ce livre:

Mépris 
"Les femmes et les hommes politiques, les journalistes, les "experts", tous ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans un hyper-marché ne connaissent pas la réalité de la France d'aujourd'hui". Allons donc, ne vont-ils que chez Hediard ou envoient-ils un chauffeur chez Auchan ?

Quand on veut parler d’une femme ronde, on n’écrit pas « grassouillette », si on veut faire oeuvre sociologique.
Ensuite à la question "avez-vous la carte de fidélité Auchan ?" posée par une hôtesse de caisse généralement souriante malgré le travail abrutissant et mal payé qu'elle exerce, A. Ernaux avait l'habitude de répondre "Je ne suis fidèle à personne" !  Voyez vous ça, baronne hautaine en plus ! C'est qu'elle a oublié que la demoiselle ou la dame de la caisse fait son boulot, et bien en plus ! 
Puis dans le rayon Légumes à un employé qui range des fruits sur l'étal, elle demande des pommes pour une tarte, et elle a soudain envie de lui demander son salaire. Et tiens pourquoi pas ? Dites-donc, mon brave, combien gagnez-vous ... ? De la baronne encore !

Sexisme
La séparation des jouets entre garçons et filles. Elle n'aime pas ! Soit ! Son avis va-t'il peser dans l'agencement du rayon ? Non, bien sûr, ! L'objectif du magasin est de vendre, non de suivre les métastases intellectuelles d'A. Ernaux, mais d'appliquer une étude marketing précise concluant que cette séparation convient aux acheteurs. Auchan n'applique pas encore la théorie du genre si chère à notre Education Nationale !
En plus elle en appelle aux Femen pour tout détruire ! Les Femen ont d'autres objectifs  plus élevés et plus risqués que de foutre en l'air le linéaire Jouets d'Auchan. Et je préfère quand on parle des Femen, que ce soit Caroline Fourest qui traite du sujet dans son livre " Inna" (Inna Shevchenko). C’est plus crédible. 
Le secteur Informatique. Que des vendeurs ! Virilité ? Non, addiction. Temple du geek. C’est masculin. C’est comme ça. Méprisant avec la clientèle ? Pas du tout. On  apprend à ces vendeurs que plus ils sont techniques et incompréhensibles, plus ils vendront. Encore du marketing !
Le supermarché domaine de la femme ? Encore un raccourci, qui me fait penser qu’elle a sans doute vécu avec un homme qui ne foutait rien à la maison. Nous présenter comme des niais, des "nourrissons" devant un rayon, le mobile collé à l’oreille appelant notre épouse au secours est d’un autre âge.

Vanité
Ensuite, le rayon Livres ! Il n'y a que des Best Sellers. Quoi d'anormal ? Que ce soit chez Auchan ou Carrefour, ou d'autres, il n'y a que ces bouquins qui se vendent. Alors pourquoi mettre en rayons ceux qui ne ce vendent pas ? Auchan, c'est pas Mollat ! C'est un supermarché ! Bon, elle a trouvé quelqu'uns de ses bouquins à elle ! Elle peut être rassurée car elle est populaire (Merci Auchan !), ou attristée d'être devenue un produit de supermarché (saleté de capitalisme !) Et puis les clients ne viennent pas pour les livres, mais pour la bouffe et les vêtements et les produits de ménage. Regardez le rayon Livres, on ne peut pas dire qu’il y a foule !
Mais où est donc le dernier livre de Jean-Marc Roberts ? C’est agaçant à la fin de ne trouver que Marc Levy et Régine Desforges.

Une dame la reconnait ô bonheur ! Elle aurait pu se passer de l'écrire.
Mais une petite vanité fait toujours du bien !
Et le "nos" clients qui l'indigne ! Que dit-elle, elle ? Mes lecteurs ou bien les lecteurs des livres que j'écris ? Là ça chipote dur et ça se noie dans le ridicule !
Elle veut acheter "Le Monde ». Mais comment ne le trouve-t’on pas le soir chez Auchan ? C’est incroyable !

Colonialisme
Ensuite elle croise une femme "noire". Doit-elle écrire africaine, ou simplement femme ? Quel dilemme atroce dont elle aurait pu nous faire grâce. Tout le monde sait que dans un hyper il y a toutes les communautés du monde. Et tout le monde d'ailleurs s'en fout. Mais bon, après, elle assume. Elle écrira plus loin "femme eurasienne" sans trembler. Et elle a trouvé "un vigile noir" pour l’aider à sortir un caddie. L’enfant noir qu’elle veut photographier: elle se ravise car ce serait peut-être du "pittoresque colonial" Ou va-t’elle chercher tout ça ?

Religion
Quant à la tradition catholique de manger du poisson le vendredi, il y a belle lurette que ça n'existe plus, ma pauvre dame ! Elle n'a donc pas compris que si on mange du poisson, c'est bon pour la ligne, les neurones et la santé des vieux ? 

Les femmes voilées lui rappelle les religieuses à cornette de sa jeunesse… qui ont fait voeux de chasteté ! Vous vous rendez-compte: ne pas connaitre le plaisir avec un homme une seule fois dans sa vie ! Qu'en sait-elle de la vie sexuelle de ces bonnes-soeurs. Le célèbre Casanova en a rendu une très heureuse. Et elle devrait lire Sainte Thérèse d’Avila, elle apprendrait ainsi ce qu’est un orgasme divin !

Un seul bon point ! Elle trouve la zone "hard discount" hideuse. C'est vrai Auchan pourrait faire un effort !

Conclusion
Une belle arnaque intellectuelle servie par une plume tatillonne et inquisitoriale. L'esprit misérabiliste d’une femme habitée par un complexe de supériorité gigantesque.

A la fin du bouquin, j’ai pensé le titre, illustré par Reiser le jour de Noël dans un Hyper: un bonhomme aux dents cassés en train de montrer de son gros doigt les illuminations à son gamin morveux !
 Sordide !


Je ne sais pas si un jour je lirai un autre bouquin d’A. Ernaux.

22 commentaires:

  1. L’arroseuse arrosée! Belle critique de critique qui paradoxalement donne envie de lire ce qui est déconseillé de lire. C’est effectivement pénible ces gens qui prétendent avoir la distance avec leur société alors qu'ils sont les premiers a avoir la tête dans le guidon...il faut retendre la consience! Appeler un chat un chat ! Le plus grand fléau francais est intellectuel ! La disparite entre l' omnipotence d’une classe moyenne déséduquée et une élite hautaine en perte d’utilité

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La critique n’empêche pas les lecteurs de mon blog de lire le livre !
      Pour l’instant, je pense que je ne lirai plus A. Ernaux dans l’avenir. Mais je ne me ferme pas totalement. Il y a peut-être chez cet auteure un joyau que je ne connais pas.

      Supprimer
  2. J'ai lu un livre d'elle que je n'ai pas aimé du tout. Je ne l'ai d'ailleurs pas terminé

    RépondreSupprimer
  3. "Je le projet de lire ce livre après le commentaire très favorable de pilyen et ai écouté avec intérêt le débat figurant sur le site babelio, où deux journalistes exposent des avis très contradictoires sur ce livre. J'apprécie moyennement Annie Ernaux, dont je n'ai lu que la honte, appréciant et détestant à la fois ses positions, et trouvant qu'elle se pose un peu trop facilement en victime. Je suis en liste d'attente à la médiathèque pour lire le retour à Yvetôt pour essayer de mieux la comprendre. Votre commentaire très défavorable me semble très vraisemblable, vu le personnage. Il me donne paradoxalement très envie de lire le livre pour me rendre compte par moi-même. Dans l'ensemble, je lis souvent les commentaires extrêmes, souvent plus instructifs sur un livre que je ne connais pas, même si au final je ne les partage pas."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une critique pas favorable n'empêche pas de lire le livre.
      Par contre en ce qui concerne vos impressions sur ce qu'écrit A. Ernaux, cela ne doit pas être facile pour vous d'apprécier et de détester en même temps ses positions ?

      Supprimer
  4. Bonjour J'ai aimé votre critique car j'ai eu les mêmes sentiments en lisant Regarde les lumières. J'ai été très déçue d'autant plus que j'ai lu plusieurs romans de Annie Ernaux que j'ai beaucoup appréciés. Je l'ai trouvée méprisante (ce qu'elle n'est pas dans les autres romans) avec les petites gens comme elle dit. Sa réflexion sur les rayons garçons et les rayons filles pour les jouets, ses avis sur un peu tout m'ont agacée. Votre critique est très complète et argumentée. Mais essayez par exemple de lire la honte et peut-être vous aurez un avis plus positif sur cet écrivain. On ne peut pas être toujours séduit ou agacé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je réponds à votre critique du livre que vous avez publié sur Bebelio:
      Un super ou un hyper est un grand bâtiment industriel dans lequel sont entassés sur des linéaires des milliers d'articles. C'est bruyant, trop éclairé, l'air est malsain et les gens se bousculent. Et en plus, ce n'est pas un endroit très beau.
      Je crois que vous avez écrit une très belle phrase qui résume bien ce que l'on pourrait attendre d'un livre sur le supermarché et à laquelle j'adhère totalement:" Et tout ça, j'avais envie qu'on me le raconte, mais pas comme dans ce livre, JE VOULAIS DE L'HUMOUR, DE LA POESIE, DU VOYAGE".
      Vous avez défini en quelques mots l'esprit que devra avoir le supermarché de demain.
      Et si vous lisez mes réponses aux commentaires que des personnes ont écrites au sujet de mon post, vous pourrez voir que je ne suis pas totalement fermé à lire A. Ernaux.
      Pour l’instant, je suis refroidi car je pense encore que ce qu’elle a écrit, a été réfléchi par une personne habituée à peser ses mots.

      Supprimer
  5. Le problème avec les bonnes "mauvaises critiques", c'est qu'elles donnent autant envie de lire un livre que les bonnes critiques tout court. Ayant déjà lu A Ernaux, Une femme et La place, sans grande conviction et avec un ennui profond, je m'étais jurée de ne plus jamais lire un livre de cet auteur. Mais cette critique là, me donne vraiment envie de lire ce bouquin !! Je l'ai trouvée tellement bien faite, cette critique, qu'il me tarde d'aller l'emprunter dès que possible à ma médiathèque.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je penserai comme vous si je me trouvais dans cette même situation.
      L'opuscule ne fait après tout que 70 pages. On ne souffre que pendant 1 heure.
      Ma critique est surtout celle d'un homme en colère d'avoir lu un tel livre !

      Supprimer
    2. Bonsoir,
      Votre critique est en fait extrêmement bien détaillée, en même temps pleine d'humour et de colère. Et oui elle est amusante, cette critique, par la façon dont vous expliquez les propos de l'auteur et en même temps on vous comprend, sans avoir lu le livre, tout parait si clair et évident. De plus, on comprend totalement votre colère. Elle est si excellente, cette critique, qu'on a envie de lire le bouquin pour pouvoir y adhérer et l'apprécier à son maximum. J'ai vérifié auprès de ma médiathèque, mais elle ne possède pas encore ce livre, donc je vais attendre un peu pour le lire mais je compte bien le faire.
      En tout cas, cette critique m'a bien distraite ce matin lors de ma venue sur Babelio... Je vous signale que c'est bien la première fois qu'une critique défavorable me donne envie de lire le livre critiqué et je trouve cela très amusant. Et je trouve aussi que cela a le mérite d'être signalé. C'est un peu comme lire un livre à l'envers, lire un livre qui va nous mettre hors de nous afin de pouvoir en toute sérénité se plonger dans nos auteurs préférés et les apprécier un petit peu plus et savourer le plaisir de les avoir, eux, choisis pour les bonnes raisons. La lecture c'est aussi cela, se pencher en toute confiance sur un livre et se retrouver parfois "maltraité". C'est la pire des situations mais ça permet de pouvoir échanger.
      Bonne soirée

      Supprimer
    3. Je suis heureux que vous ayez apprécié ma critique. Sachez tout de même que je préfère chanter les louanges d'oeuvres qui me plaisent. Ecrire un commentaire dur sur un livre que je n'ai pas aimé, qui m'a mis en colère comme dans le cas de ce livre, me fait toujours très mal. C'est pour cela que j'utilise l'arme de l'humour pour conjurer mon déplaisir.
      Ma critique n'empêche nullement de lire le livre d'autant plus, comme je l'ai écrit dans une réponse, en 70 pages, la souffrance n'est pas longue.
      Si vous avez la curiosité de lire mon blog wartenkaplan04.blogspot.fr, vous verrez que mes critiques sont souvent élogieuses.
      Quand me tombe sous la main un"mauvais" livre, je suis vraiment très malheureux car je me dois toujours de le terminer espérant un sursaut de l'auteur.
      Cela a été le cas avec "Regarde les Lumières, mon amour", titre pour moi devenu sinistre une fois refermé le bouquin.
      Bien à vous

      Supprimer
  6. Votre critique est très bien faite mais je ne serais pas aussi catégorique que vous. Je ne pense pas qu'Annie Ernaux méprise les gens. Elle essaie de donner son point de vue sur un sujet qui n'est pas forcément facile. Après, on le partage ou non. Sans vouloir vous vexer, sa remarque sur les hommes me fait énormément beaucoup penser au mien et à celui de nombreuses collègues dérangée en plein travail par un coup de téléphone de leur mari qui ne sait pas quelle marque de pâte choisir ou autre chose du même genre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je réponds à votre commentaire:
      - vous ne me vexez pas du tout. Si s'était le cas, j'éviterai d'écrire;
      - Le mépris, je l'ai ressenti et je ne suis pas le seul dans ce cas.
      - Souvent les femmes se méfient des hommes qui font les courses car parfois ils débordent la liste pour prendre des trucs qui leurs plaisent, à eux. S'ils téléphonent à leur femme, c'est pour discuter de tel ou tel produit, ce produit plutôt qu'un autre, etc. Si vous pensez que ces maris "dérangent vos collègues en plein travail", imaginez qu’ils pourraient aussi être amoureux de leur épouse ou compagne quand ils leur téléphonent. J'ai, comme vous, de nombreux collègues femmes, qui sont heureuses d'avoir leur mari au téléphone de temps en temps même pour quelques futilités.

      Supprimer
  7. Bonsoir,
    c'est ce que j'appellerais avoir la dent dure ! mais j'ai ri à cet article sans concession ! Je ne sais pas si je lirai ce livre, j'avais aimé pénétrer l'univers d'Annie Ernaux par La Place, je n'ai rien lu d'autre.

    RépondreSupprimer
  8. De lire ce livre m'a surtout mis en colère ! L'humour l'a rendue supportable !
    Bonne journée à vous !

    RépondreSupprimer
  9. J'ai trouvé que même en n'ayant pas apprécié votre lecture, vous avez été capable de détailler parfaitement les points sur lesquels le problème s'est posé.
    Ce qui n'est pas toujours évident, la plupart du temps lorsqu'un livre me déplaît je ne parviens pas à donner des arguments percutants, à tel point que je pourrai renoncer à en faire la critique. Votre critique était concrète. Merci

    RépondreSupprimer
  10. Je n'ai pas lu ce livre, qui ne me tente pas, le sujet ne m'attire pas. En revanche j'ai lu beaucoup de ses livres et il est visiblement dommage que vous ayez commencé par celui-là . Les armoires vides, est pour moi un de ses meilleurs romans ( autobiographique). Il y a beaucoup de sensibilité, même si le style est parfois un peu "cru". Lire les armoires vides vous aidera peut-être à expliquer le complexe de supériorité que vous avez ressenti chez Annie Ernaux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. wartenkaplan Si vous lisez mes réponses aux différents commentaires que j'ai reçus, vous verrez que je ne m'interdis pas de lire Annie Ernaux dans le futur. Malheureusement, j'ai commencé par "Regarde les lumières, mon amour » qui m'a mis en colère par les propos tenus sur un monde qu'elle a très mal analysé mettant en avant son "moi" que j'ai nettement senti comme méprisant et supérieur. Le temps présent est d'autant plus dur, que les gens qui travaillent sont mis sous une pression encore plus forte. Et les employés d'un super-marché en font partie. Ils ont besoin d'un autre regard que celui d'Annie Ernaux.
      J'apprécie l'équilibre de votre commentaire.

      Supprimer
  11. je ne connais pas l'auteur (navrée pour mon inculture !!) donc encore moins ce livre dont je n'ai même jamais entendu parler...mais cela m'a au moins donné l'occasion de lire cette critique que j'ai savouré avec délectation grâce à ce mélange d'humour et de tournure de phrases si bien trouvées !!! merci donc à Mme Ernaux...je ne lirai pas votre livre mais je suivrai désormais les critiques de Wartenkaplan !!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci !
      J'essaierai donc dans mes prochaines critiques de susciter votre intérêt. Vous aimez l'humour ! Mais il est des livres graves que je ne pourrai pas commenter avec cette même humeur légère. J'espère que vous me lirez quand méme.
      Je vous lirez à mon tour avec plaisir.
      Vous ne m'avez pas répondu si vous avez un blog.
      Warten

      Supprimer
    2. bonsoir, non je n'ai pas de blog...je suis juste une "babelionaute" qui apprécie entre autre les critiques d'autres "babelionautes" ! ça m'a permis de découvrir des auteurs et romans que je n'aurais jamais lu et que j'ai adoré...et des livres comme celui-ci que je ne lirai pas ;) - bonne continuation, Caroline

      Supprimer

Ajouter un commentaire