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dimanche 13 avril 2014

Concert de l’Orchestre Baroque du Conservatoire de Bordeaux - 11 avril 2014

Au programme:
"Ouverture des Nations, Anciens et Modernes" de Georg Philipp Telemann. Ce compositeur, plus connu en son temps que Jean Sébastien Bach ou Georg Friedrich Haendel, a puisé dans la musique italienne et française pour réaliser son oeuvre. Il écrit pour que les musiciens de l’orchestre aiment jouer de leurs instruments. Par exemple,pour les violons, il abandonne la manière intimiste de jouer pour la virtuosité italienne. Mais j’ai surtout perçu dans l'oeuvre une inspiration très française.
Deuxième partie avec "l’Europe Galante" d’André Campra, compositeur dont je n’avais jamais entendu parler. Oeuvre douce et raffinée au "parfums exotiques", comme il est écrit dans le programme.

L’acoustique excellente de l’église de l’ensemble scolaire Saint-Genès où se déroulait le concert a permis de bien écouter chacun des instruments. Mon regard se portait souvent sur V. et sa viole de gambe dont elle devait souvent accorder les cordes en boyaux. Chère V. dont j’ai tellement aimé, il y a quelques semaines, la finesse de son humour quand elle a présenté les oeuvres de Couperin et de Sainte-Colombe interprétées par le trio dont elle fait partie.

A la fin du concert, l’orchestre a été ovationné et rappelé pour une dernière interprétation. L’église, assez grande, était comble.

J’étais assis à côté d’un homme que j’avais vu présenter une « rencontre » d’écrivains à L’Escale du Livre de Bordeaux il y a une semaine. Il se présente: Bruno Tessarech. " Ah, quelle surprise, j’ai acheté votre livre "Pour Malaparte". "C’est vous qui me surprenez", me répond-il "car il n’y a pas beaucoup de gens qui connaissent cet auteur italien". Pour moi, Malaparte est un écrivain connu, certes controversé mais faisant pleinement partie de la littérature italienne du XXème siècle. Le matin, je courais chez Mollat acheter la dernière réédition de  "Barbare Italie" écrit par cet auteur à la lucidité déconcertante.
Bruno Tessarech m’explique avoir quitté Paris pour habiter à Bordeaux, Place du Parlement où il n’arrive plus très bien à dormir la nuit à cause du bruit.

Nous nous promettons de nous revoir au hasard de nos promenades en ville ou bien dans quelques rendez-vous littéraires. Je préfère ainsi !

2 commentaires:

  1. Tu as assisté à ce concert comme au XVIIème: un peu d'écoute, un peu de mondanité !

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  2. A programmer: un concert avec musiciens et spectateurs tous habillés en XVIIème siècle !

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