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mercredi 5 mars 2014

Goya - Musée Ibercaja - Zaragoza (Espagne)

Oh merveille ! A côté de l'hôtel où je suis descendu à Zaragoza, je découvre une petite pinacothèque où sont exposées certaines oeuvres de Goya. Quelques peintures de l'artiste (pas les meilleures qui elles, sont au Prado à Madrid) mais surtout une collection de ses gravures qui témoignent de sa une grande curiosité sur l'époque qu'il dépeint avec lucidité. Il y a les scènes de tauromachie illustrant la diversité des passes et figures de la corrida. L'atroce guerre napoléonienne en Espagne si éloignée de notre légende nationale lui a inspiré des gravures d'un réalisme aigu.
Suivent les Caprices et les Disparates

Goya, romantique, serait le précurseur de l'impressionisme. Pour certaines de ses oeuvres, sans doute. Mais premier expressioniste, sûrement, par ses représentations de l'âme humaine à travers ses têtes d'animaux fantastiques et monstrueux, figures à la peau tendue, faces cireuses aux orbites noires et profondes.

Goya s'attaque à la société de son temps, à la famille royale dégénérée, aux superstitions, aux moines, au clergé séculier, aux nobles, aux bourgeois, à l'Inquisition…

Et il y a surtout ce magnifique autoportrait peu connu de l'artiste. Des yeux noirs et graves dans un visage doux mais aux traits volontaires d'un homme peu enclin à faire des concessions.

Francisco Goya fait partie du 1er cercle de mes peintres préférés.

Il est mort à Bordeaux au 57, cours de l'Intendance (plaque mortuaire sur la façade de la maison).


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