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dimanche 9 février 2014

"Un beau Dimanche" de Nicole Garcia

La caméra a bien saisi Le soleil et la luminosité aveuglante du Languedoc en été. Mais le reste... ? Il est vrai que souvent, Nicole Garcia, quand elle parle, démarre bien le sujet, mais s'enlise dans une suite confuse. Alors en réalisatrice... ?

Ce film est sauvé par l'interprétation impeccable de Louise Bourgoin. Elle s'empare totalement du rôle de Sandra, brisée par une vie de merde et l'esprit emmêlé dans des rêves impossibles.


Elle m'a tellement scotché à l'écran tout au long du film, que j'en ai  oublié les autres acteurs. Sauf peut-être Dominique Sanda et ses yeux couleur de secret  qui m'avait tant fasciné en Micól dans "le Jardin des Finzi-Contini" de Vittorio de Sica et surtout en Lou Andreas-Salomé égérie de Freidrich Nietzsche  dans " Au delà du Bien et du Mal" de Liliana Cavani. Quant à Pierre Rochefort, il a certes de beaux yeux, un beau profil mais quelques chose d'artificiel et de forcé se dégage dans sa manière de jouer le rôle de Baptiste. Il ne joue pas, il pose !

 
Si l'univers des paillotes sur les plages, des patrons de bistrots avec chaîne en or, et des petits malfrats combinards est assez réaliste. Par contre chez les "riches", c'est totalement caricatural. Les dialogues, les situations et l'interprétation sont nazes. Ça fait série "Châteauvallon" de l'année 1985.  Et les scènes à la propriété sont bien trop longues et ennuyeuses.

Pour la somme, modeste pour cette famille, de 50 000 €, une séquence au "château" de 10 minutes aurait suffi.

Il y avait pourtant  matière  à tourner un bon film car l'intrigue est intéressante. Nicole Garcia aurait du profiter de l'intelligence du jeu de Louise Bourgoin pour la rendre co-scénariste et co-réalisatrice du film et ainsi entraîner Baptiste dans des séquence plus longues et intenses dans la construction de ce bel amour. Vers le Barcelone du Barrio Gotico et la plage de Villassar de Mar, entre écoles communales et paillotes, entre Arles, La Grande-Motte, Valras-Plage et Montpellier.  Avec la vieille Mercedes, bien sûr ! Sans doute aurait-elle sauvé le jeu de Pierre Rochefort.

A quand Louise Bourgoin dans le rôle d'Esmeralda ?

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